L’INSTITUT DES FINANCES ORGANISE UN WEBINAIRE SUR « QUELLE FORMATION APRÈS LE COVID 19 ? – RÉFLEXIONS ET PERSPECTIVES »
La crise sanitaire causée par le COVID 19, a modifié substantiellement l’organisation de l’activité de formation au niveau de l’ensemble des organismes et a révélé de nouvelles pratiques de management de la formation.
Dans ce cadre l’Institut des Finances du Ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, organise un Webinaire, autour du thème « Quelle formation après le Covid 19 ? – Réflexions et perspectives » – et ce le jeudi 09 juillet 2020 à partir de 15h00 (heure marocaine).
Ce webinaire sera animé par un panel d’expert, constitué de :
– Mme Sonia HAMAMOUCH, Adjointe au Directeur des Affaires Administratives et Générales, Chargée du Pôle Formation MEFRA, Maroc – Modératrice – ;
– Mr. Mohamed ABDELLAOUI, Vice-président de l’Université Internationale de Rabat, Maroc ;
– Mme Emmanuelle HAY, Chef de Projet Numérique au Centre National de la Fonction Publique Territoriale, France ;
– Mr. Hamid EL OTMANI, Directeur Général du Cabinet LMS ORH, Maroc ;
– Mme Isabelle ROUSSEL, Directrice des Etudes à l’Institut de la Gestion Publique et du Développement Economique, France ;
– Mr. Rachid MELLIANI, Directeur Général de l’Ecole Nationale Supérieure de l’Administration, Maroc ;
– Mr. Abderrazaq MIHAMOU, Directeur Général du Cabinet MOR2C, Maroc.
4ème EDITION
Rabat, 17-18 février 2020
THEME :
« Formation et digitalisation des finances publiques :
Avec l’expansion rapide de l’économie, la digitalisation a révolutionné en profondeur la majeure partie des secteurs de l’économie et imposé de nouveaux modèles organisationnels et opérationnels. Les règles du jeu de l’échiquier économique répondent désormais à de nouvelles logiques et à de nouveaux rapports de forces.
Gage de productivité et d’efficience, ce tournant numérique impacte les administrations des finances publiques. L’ensemble de la chaine de valeur de l’action publique, allant de la conception à l’évaluation passant par l’exécution des politiques fiscales et de dépenses, en est également fortement concerné. Dans cette perspective, toute administration financière, qu’elle soit des impôts, des douanes, du trésor, de la comptabilité publique ou en charge des contrôles, a la possibilité d’accompagner cette vague et saisir ainsi l’opportunité d’un précieux avantage concurrentiel pour pouvoir gagner en efficience et atteindre un niveau d’exigence élevé en matière de maîtrise de gestion des finances publiques.
Dans cette perspective, et partant du principe que la digitalisation s'étend au-delà de l’organisationnel et du technique en touchant directement l’emploi et la nature des emplois, les instituts de finances publiques - dont le cœur de métier se trouve être la formation et le renforcement des capacités des hommes et des femmes au travail - n’auraient pu rester indifférents à ces enjeux.
Dès lors, la quatrième édition de la conférence internationale des instituts de finances publiques (CIFP) place au centre du débat un thème en relation avec cette problématique, à savoir : « Formation et digitalisation des finances publiques ».
Il s’agira alors de s’interroger sur la manière dont les institutions de formation en finances publiques pourraient répondre aux enjeux de la digitalisation des administrations à travers la formation ?
Pour cerner les contours du questionnement central et y apporter quelques éléments d’éclairage, la réflexion est organisée autour d’un exposé inaugural suivi de trois panels.
L’objectif de cet exposé est de baliser la problématique de la formation à l’ère de la digitalisation au sein des administrations, en relevant à la fois les impacts éventuels sur les processus RH et l’évolution des métiers des finances publiques, et les effets possibles sur l’égalité des genres et des territoires quant à l’accès aux services digitalisés des finances publics. D’où l’enjeu du débat.
L’objectif est de réfléchir au meilleur dispositif de formation à insérer dans un processus de digitalisation au sein des administrations des finances publiques.
Les intervenants : les opérateurs de la formation ; les responsables de projet de digitalisation.
Il s’agit de réfléchir sur le dispositif pédagogique à mettre en œuvre pour répondre aux besoins des administrations face à l’évolution des métiers due à la digitalisation des finances publiques.
Les intervenants : les opérateurs de la formation ; les responsables de ressources humaines.
L’objectif ici est de s’interroger sur l’accès équitable respectant la dimension genre à la formation des différents publics et sur l’ensemble du territoire pour réduire les risques de disparités découlant de la digitalisation des finances publiques :
D’une manière générale, l’objectif est de mener une réflexion sur la réponse que les instituts de finances publiques pourraient apporter aux besoins des administrations des finances publiques à l’ère de la digitalisation.
Plus spécifiquement, il s’agira de :
Rabat, Maroc
Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.">Secrétariat_Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Tel :+(212)05-37-67-75-78
Fax : +(212) 05-37-67-72-26
Site web: http://cifpa.net/
ANNEXE : Les Pays Cibles
N° |
Pays |
Membre de la CIFP |
1 |
Algérie |
CIFP |
2 |
Angola |
CIFP |
3 |
Bahreïn |
CIFP |
4 |
Belgique |
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5 |
Benin |
CIFP |
6 |
Burkina Faso |
CIFP |
7 |
Burundi |
CIFP |
8 |
Cameroun |
CIFP |
9 |
Canada |
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10 |
Comores |
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11 |
Congo Brazzaville |
CIFP |
12 |
Cote D'ivoire |
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13 |
Djibouti |
CIFP |
14 |
Egypte |
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15 |
France |
CIFP |
16 |
Gabon |
CIFP |
17 |
Gambie |
CIFP |
18 |
Ghana |
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19 |
Guinée Conakry |
CIFP |
20 |
Guinée Bissau |
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21 |
Guinée équatorial |
CIFP |
22 |
Haïti |
CIFP |
23 |
Jordanie |
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24 |
Koweït |
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25 |
Liban |
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26 |
Liberia |
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27 |
Madagascar |
CIFP |
28 |
Mali |
CIFP |
29 |
Maroc |
CIFP |
30 |
Mauritanie |
CIFP |
31 |
Niger |
CIFP |
32 |
Nigeria |
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33 |
Palestine |
CIFP |
34 |
République Centre Africaine |
CIFP |
35 |
République Démocratique du Congo |
CIFP |
36 |
Rwanda |
|
37 |
Sao Tomé |
|
38 |
Sénégal |
CIFP |
39 |
Sierra Leone |
|
40 |
Soudan |
CIFP |
41 |
Swaziland (Eswatini) |
CIFP |
42 |
Tchad |
CIFP |
43 |
Togo |
CIFP |
44 |
Tanzanie |
|
45 |
Tunisie |
CIFP |
46 |
Turquie |
|
47 |
Uganda |
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Tunis, du 17 au 19 décembre 2018
Les instituts des finances dans l’accompagnement des réformes financières des Etats et des collectivités locales
La mise en œuvre des réformes des Etats et des collectivités locales s’accompagne d’un renforcement des capacités des agents et notamment de programmes de formation auprès des institutions publiques. Les pays mettent alors en place différents types de programmes de formation soit au sein des Directions impactées par les réformes, soit au sein de structures dédiées à la formation pour mener au mieux les réformes. Dès lors qu’ils existent, les instituts de finances ont une place privilégiée au cœur des réformes et participent à la conduite du changement sur le plan institutionnel, organisationnel et humain. Les formations ont un impact important tant sur le démarrage que sur la durabilité des réformes.
Par ailleurs, la prise en compte enjeux liés au genre et des inégalités sociales dans les politiques publiques des Etats a fait l’objet d’un intérêt croissant dans les pays au cours des dernières années. Cette prise de conscience s’est fondée sur l’efficacité des politiques publiques lorsqu’elles ciblent les facteurs à l’origine des inégalités entre les hommes et les femmes et les causes de vulnérabilité de certaines populations. En Afrique, la commission de l’Union Africaine a récemment élaboré une stratégie en matière de genre qui s’appuie sur le 6ème pilier de l’agenda 2063 et compte faire du continent « une Afrique dont le développement est axé sur les populations, qui s’appuie sur le potentiel de ses populations, notamment celles des femmes et des jeunes ».
Toutefois, les politiques de lutte contre les inégalités de genre et d’accompagnement des populations vulnérables mises en place à ce jour n’ont pas encore entraîné l’impact escompté en termes d’amélioration des conditions de vie des populations. En effet, malgré les efforts fournis dans la planification du développement par nos Etats, la déclinaison des plans de développement en programmes n’inclut pas des mécanismes automatiques permettant de toucher de façon directe les bénéficiaires visés.
Ainsi, lorsque le financement des programmes de développement est effectif, il ne bénéficie pas suffisamment aux cibles. En réponse à ce constat et pour agir contre les risques d’accroissement des inégalités, de nombreux Etats comme le Maroc, l’Espagne et d’autres, ont développé des mécanismes de budgétisation dits « sensibles au genre ». Ces mécanismes impliquent de concevoir les budgets publics en y intégrant des objectifs de réduction des inégalités et d’accompagnement des populations vulnérables.
Seulement, le concept de budgétisation sensible au genre (BSG) n’est pas suffisamment connu dans nos Etats. Les échanges restent théoriques et peu centrés sur les responsables de la gestion quotidienne des finances. Pourtant, la formation et la sensibilisation pourraient être des pistes favorables à la dissémination rapide de ces techniques auprès des acteurs financiers.
Dès lors, la troisième édition de la Conférence internationale des Instituts des Finances Publiques (CIFP) entend notamment mettre l’accent sur le développement des stratégies de formations et de sensibilisation des acteurs de la finance en techniques de budgétisation sensibles au genre.
Le rôle des instituts des finances publiques dans l’accompagnement du changement dans les réformes de l’Etat et des collectivités locales.
L’approche « genre en finances publiques » : état des lieux, enjeux et perspectives pour une amélioration du rôle des instituts de formation en finances publiques.
Réunir la communauté internationale des acteurs de la formation en finances publiques autour du développement des stratégies de formation dans le cadre des réformes des finances publiques et de sensibilisation adaptées aux acteurs de la gestion des finances publiques.
2.2 Objectifs spécifiques
Hôtel Karthago Le Palace complexe Cap Gammarth Les Côtes de Carthage, Tunis, Tunisie
Dimanche 16 décembre 20H Accueil des délégations salle de confErence de l’hotel |
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LUNDI 17 decembre 2018 - Rencontre des Instituts des Finances (sur invitation) |
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9h30 à 10h30 |
-Présentation de l’Institut des Finances de Tunisie - Tunisie -Présentation du Réseau des Instituts des Finances et récapitulatif – Maroc -Etude sur les instituts de formation en matière de finances publiques - Expertise France – France |
Pause -café |
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11h à 13h00
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Assemblée générale constitutive du Réseau des Instituts des Finances Publiques -Rappel des lignes directrices de la chartre -Statuts des membres -Financements -Conférence CIFP2019 -Nouveaux membres |
Pause-déjeuner |
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14h30 à 18h |
Visite culturelle |
20h |
Diner officiel |
MARDI 18 decembre 2018 - Conférences thématiques & ateliers |
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9h30 à 10h30 |
Cérémonie d’ouverture -Allocation du Ministère des finances de Tunisie -Allocution de l’Ambassadeur de l’Union européenne de Tunisie -Allocution du Président du réseau des instituts des finances, Directeur des affaires administratives et générales au ministère des finances du Maroc - Allocution d’Expertise France par la Directrice adjointe du département de gouvernance économique et financière - Présentation des travaux par le Directeur de l’Ecole Nationale des finances de Tunisie
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Pause-café |
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11h à 13 h |
-Atelier 1 : Le renforcement des capacités en matière des finances publiques pour l’accompagnement du processus de décentralisation Président : Tunisie Intervenants : Maroc, France, RDC, Mali -Atelier 2 : Management des réformes financières de l’Etat et conduite du changement Président : France Intervenants : Maroc, Cameroun, Sénégal, Mauritanie
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Pause-déjeuner |
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14h00 à 18h00 |
- Atelier 1 : le rôle des instituts publics de formation dans l’accompagnement du processus de décentralisation Président : France Intervenants : Côte Ivoire, Burkina, CEMAC, UEMOA - Atelier 2 : L’approche genre au sein des instituts des finances Président : Tunisie Intervenants : Maroc, Maurice, France, Sénégal
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Dîner de gala |
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MECREDI 19 DECEMBRE 2018 – Conférences Thématiques & ateliers |
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9h30 à 12h30
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-Restitution des ateliers -Déclaration des Instituts et Ecoles du CIFP -Discours de clôture |
ENF/Tunisie : Abdelkader Labbaoui
PSSFP/Cameroun : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
IDF/Maroc : Sonia Hamamouch
Expertise France/France : Joëlle Loyer
En visite de travail au Cameroun, Mme Loyer Joëlle a été reçue par le président du Comité de pilotage du PSSFP, M. Basahag Achille Nestor, elle était accompagnée de M. Bouvet Marc de la coopération française. La rencontre s’est tenue dans le cadre de la préparation de la 3ème édition de la Conférence des instituts des finances publiques d’Afrique (CIFPA).
Accueil de Mme Loyer par M. Basahag Achile
L’ordre du jour a porté sur trois points :
Concernant l’élaboration des documents de travail, les concernées se sont accordés sur la nécessité de l’élaboration rapide des documents techniques tels que la note conceptuelle et l’agenda de la conférence.
À cet effet, il a été souhaité que le bureau de la conférence se saisisse de cette activité en lien avec les responsables de l’Ecole nationale des finances de Tunisie. La thématique initialement abordée porte sur: la budgétisation sensible au genre et le rôle des acteurs de la formation en Finances publiques.
Par ailleurs, il a également été souhaité que les actes de la conférence du Maroc soient publiés et diffusés au sein du réseau. Les responsables l’Institut des finances du Maroc devraient se charger de cet aspect.
Pour finir, les membres présents se sont accordés de la nécessité de préparer des listes de participants pour l’envoi des correspondances.
En pleine séance de travail
Concernant le site internet de la troisième édition, des orientations ont été données sur le contenu du site. L’équipe du PSSFP s’est dite disposée à présenter une version perfectible dans un délai de deux semaines. Le site devrait comporter des éléments des éditions précédentes. Il mettra principalement l’accent sur la troisième édition de la conférence. Les membres du réseau et le bureau de la conférence devraient également y figurer.
Concernant le financement de la troisième édition de la CIFPA, les discussions ont porté dans un premier temps sur le déplacement des Etats. Mme Loyer a dit pouvoir approcher certains bailleurs pour le cas des Etats qui présenteraient des difficultés. Toutefois, sa démarche reste conditionnée par l’élaboration des documents techniques. Par la suite les discussions ont porté sur le partenariat avec ONU-Femme qui avait apporté un appui considérable à la 2ème édition. Sur ce point, M. Basahag a dit se rapprocher des responsables du Maroc pour avoir plus d’informations dans la mesure où ils sont suffisamment avancés.
A la fin de ces échanges riches, les participants ont émis le souhait d’instituer un cadre hebdomadaire d’échanges entre les organisateurs pour la préparation de la conférence. La cadre adéquat s’est avéré être la tenue des conférences téléphoniques auxquelles prendraient part Expertise France, le PSSFP de Yaoundé, l’IDF du Maroc et l’ENF de la Tunisie.
Plus aucun point n’étant à l’ordre du jour, les participants ont posé avec joie pour une photo de famille.
Suite à la création à Marrakech en novembre 2017 du réseau des Instituts des Finances Publiques d’Afrique, une première rencontre des membres du bureau et des coordonnateurs dudit réseau a été organisée les 8 et 9 mai 2018 à Rabat par le Secrétariat Général du réseau, assuré par l’Institut Des Finances du Maroc (IDF), pour définir les lignes directrices de la vision stratégique du réseau, discuter le plan d’action à court et moyen terme et préparer la 3ème édition de la Conférence des Instituts des Finances Publiques prévue en décembre 2018 en Tunisie.
La rencontre s’est déroulée selon l’agenda, ci-dessous :
Mardi 8 mai 2018 |
Présentation d’une ébauche de vision stratégique et d’une proposition de plan d’action 2018-2021 |
Discussion des Actes de la CIFP 2017 |
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Etat d’avancement des préparatifs de la CIFP 2018 |
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Discussion et validation de l’Accord-cadre de partenariat pour la mise en place d’un master PPP entre l’IDF, l’ENAREF[1] et le PSSFP |
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Mercredi 9 mai 2018 |
Signature de l’Accord-cadre de partenariat |
Réunion avec l’Agence Marocaine de Coopération Internationale |
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Réunion à la Direction des Affaires Africaines, Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale |
La rencontre a été présidée par M. Hakim Firadi, Directeur De l’Institut Des Finances du Maroc à laquelle ont pris part :
Coordonnateurs et membres du bureau de la CIFP |
· Mme Caroline Ndendé, Vice-présidente du Comité Scientifique du PSSFP[2] et représentante du vice-président du réseau · Mme Joëlle Loyer, Directrice Adjointe du Département de la Gouvernance Economique et Financière de Expertise France et Coordonnatrice Caraïbes et Moyen Orient · M. Abdelkader Labbaoui, Directeur Général de l’Ecole Nationale des Finances de Tunisie, Vice-Président du réseau et Coordonnateur Afrique du Nord · M. Gervais Banza Ilunga, Directeur des Etudes à l’Ecole des Finances Congo-Kinshasa et Coordonnateur Afrique Centrale · Dr Amadou Nébila YARO, Directeur de l’ENAREF et Coordonnateur Afrique de l’Ouest |
Représentants de l’Institut Des Finances du Maroc |
· M. Khalid El Assali, Chef de Division Responsable de l’Institut Des Finances · Mme Ouahbia Hamdaoui, Chef du Service de la Mise en Œuvre et du Suivi de la Formation · Mme Malak Sbiti, Cadre à l’Institut Des Finances |
[1] Ecole Nationale des Régies Financières du Burkina Faso
[2] Programme Supérieur de Spécialisation en Finances Publiques du Cameroun
L’orientation stratégique doit œuvrer pour la mise en place d’une plateforme de mutualisations, de synergies, de coopération et de dialogue interculturel permettant le renforcement des capacités des acteurs régionaux de la gestion des finances publiques avec des impacts sur la modernisation de l’action publique.
La vision se décline en 4 axes stratégiques principaux :
Le plan d’action proposé pour la période 2018-2021 s’inscrit dans la lignée des recommandations de la première et de la 2ème conférence des instituts des finances publiques tenues respectivement en 2017 et 2018 à Yaoundé et Marrakech et repose sur les projets phares qui sont :
Les coordonnateurs ont été invités à réfléchir à un acronyme et à donner leur avis à la vision proposée. Les principales questions soulevées ont concerné les statuts juridiques, le financement des activités du réseau, la sensibilisation des pouvoirs publics et des décideurs sur l’importance de l’institution, la recherche et les publications, le rôle des coordonnateurs, la formation des formateurs, le statut des membres, l’évaluation et le suivi des réalisations, le code déontologique du réseau et le site web.
Il est nécessaire d’engager une réflexion sur l’élaboration des statuts juridiques et d’examiner l’opportunité du rapprochement du réseau à une entité régionale ou internationale pour assurer la pérennité du réseau et permettre la levée de fonds.
Le comité a proposé la constitution d’une commission ad-hoc pour étudier les possibilités de financement structurels des activités régulières du réseau (études, recherches, publications, logistique…) en fonds propre à travers la contribution des membres selon des critères à définir et la possibilité de mobilisation de ressources potentielles via des bailleurs de fonds pour assurer le financement d’activités ponctuelles telles que les conférences, les cycles de formation, l’échange de visites et l’expertise technique.
A cet effet, la commission sera chargée d’identifier les bailleurs de fonds potentiels et déterminer les stratégies de démarchage, notamment, à travers, la présentation de programmes ou de projets concernant des sujets qui susciteraient l’intérêt des bailleurs de fonds. Une première liste des bailleurs pourrait inclure l’Union Africaine, l’Union Européenne, la CEMAC, l’UEMOA, la SADEC, la BAD, le PNUD, la BEAC, ONU Femmes.
Pour que le réseau ait la légitimité et la crédibilité pour négocier des projets, il faut veiller à assurer l’adhésion des pouvoirs publics et des organes de décision. Aussi, il y a lieu de sensibiliser les ministres des pays respectifs sur l’importance du réseau en les informant des réalisations et des actions prévisionnelles par l’envoi des actes des 2 précédentes conférences, de la charte du réseau signée à Marrakech, et de tout autre document appuyant la légitimité de l’institution.
Les instituts des finances doivent se positionner comme acteurs dans la recherche et réfléchir sur les moyens à mettre en œuvre pour contribuer à l’amélioration de la gestion des finances publiques.
Le rôle des coordonnateurs doit être défini d’une manière précise pour qu’ils puissent assumer les missions qui leurs sont confiées. Ainsi, parmi les attributions des coordonnateurs, la contribution au rayonnement du réseau et à la mobilisation des régions dont ils sont responsables, la diffusion de l’information et le recueil des besoins des membres à travers l’identification de points focaux, la coordination des actions réalisées par le réseau au profit de leurs zones à travers l’identification de points focaux.
Les coordonnateurs seront tenus de rendre compte de leurs activités à l’assemblée générale du réseau.
Le réseau devra concevoir des formations de formateurs et œuvrer pour que les formations soient accréditées. Une commission devra être constituée à cet effet pour travailler sur les référentiels et les standards de labellisation reconnus à l’échelle internationale.
Le réseau doit élaborer le statut des membres et réfléchir par conséquent sur les critères d’adhésion et définir une typologie des membres (membre permanent, membre observateur, …). Un répertoire des membres du réseau est également nécessaire pour la diffusion de l’information. Une réflexion sur l’établissement d’un code déontologique pour le respect d’éthique entre les membres devra être menée.
Le réseau doit assoir les mécanismes d’évaluation en plus des bilans d’étape pour réadapter ses objectifs et son plan d’action aux évolutions et aux changements et améliorer son offre pour satisfaire de manière précise les besoins de ses membres.
Le site web étant un outil incontournable de la communication institutionnelle permettant le renforcement de la visibilité de l’institution, il est important de le mettre à jour et d’assurer sa dynamique. Aussi, le PSFFP, en sa qualité d’administrateur du site internet de la CIFP, veillera à son actualisation.
II./ Les actes de la CIFP2017
Les actes de la Conférence des Instituts des Finances Publiques d’Afrique tenue les 21, 22 et 23 novembre à Marrakech ont fait l’objet de discussion par les coordonnateurs qui ont émis des remarques qui seront prises en compte dans l’élaboration de la version finale. Les coordonnateurs ont convenu que les actes soient finalisés et imprimés vers la fin du mois de mai 2018.
III./ La CIFP 2018
Le calendrier, le format, la thématique, financement, le déroulé et certains aspects de la logistique ont été discutés.
Calendrier : 1ère semaine du mois de décembre 2018
Format :
Jour 1 |
9h-10h |
Ouverture en présence du ministre des finances tunisien |
11h-14h |
Atelier de travail sur la vision stratégique et le plan d’action 2019-2021 |
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Départ pour Tozer |
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Jour 2 |
Matinée |
Ateliers |
Après-midi |
Ateliers |
|
Jour 3 |
Matinée |
Restitution des ateliers |
Après-midi |
Retour à Tunis |
Thématique : Les instituts des finances au cœur des réformes budgétaires
Ateliers de travail : Le rôle des instituts des finances publiques dans l’accompagnement du changement
Le rôle des instituts des finances publiques dans le processus de décentralisation
La prise en compte de la dimension genre dans les programmes de formation
Financement : PNUD, ONU Femmes, CEMAC, UEMOA,…
Il a été convenu d’envoyer les lettres aux ministres des finances des pays membres et non membres pour annoncer l’événement.
Un accord-cadre de partenariat a été signé entre l’IDF, l’ENAREF et le PSFFP pour la conception et la mise en œuvre d’un Master en Partenariat Public Privé.
Les coordonnateurs ont été reçus par le Directeur Général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale et le Directeur des Affaires Africaines du Ministère des Affaires Etrangères et de la coopération Internationale qui ont tous les deux manifesté leur soutien au réseau et ont confirmé leur disponibilité à apporter l’aide nécessaire à la réalisation des actions prévues.