« Réformes des finances publiques : quelles stratégies pour le renforcement des capacités »
1èreConférence Francophone
des Instituts des Finances Publiques
Yaoundé, du 25 au 27 Octobre 2016
Session 2 : Enjeux et stratégies de développement des instituts de finances publiques. 6
Session 3 : La problématique des domaines de formation et de recherche en finances publiques 8
Session 4 : mutualisation et synergies. 9
Les 26 et 27 octobre 2016, s’est tenue à Yaoundé la première Conférence Francophone des Instituts des Finances publiques, avec pour thème : « Réformes des finances publiques : quelles stratégies pour le renforcement des capacités ». Cet évènement s’est tenu à l’initiative du ministère camerounais des Finances via le Programme Supérieur de Spécialisation en Finances Publiques, avec le soutien d’Expertise France et l’accompagnement de la commission de la CEMAC.
De nombreux responsables et spécialistes du monde universitaire, professionnel, de la société civile et des organisations internationales y ont pris part notamment un parterre des participants venus de dix-huit (18) pays francophones que sont : La France, le Cameroun, la RDC, le Gabon, Le Tchad, la RCA, la Guinée Equatoriale, Sao Tomé et Principe, le Burundi, la Guinée-Conakry, le Burkina Faso, le Niger, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Sénégal, la Tunisie, le Maroc et Haïti.
L’événement était structuré autour d’une cérémonie d’ouverture, des sessions plénières, une restitution et une cérémonie de clôture. Placés entre les cérémonies d’ouverture et de clôture, les sessions plénières étaient articulées autour de quatre tables rondes alignées au thème général de la Conférence à savoir :
Chacune des sessions était introduite par un ou deux exposés qui précédaient une table ronde qu’animait un modérateur. Elles devaient chacune se terminer par la formulation prospective d’un ensemble de résolutions et de recommandations.
La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre camerounais des finances qu’accompagnaient le Ministre de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire, l’Ambassadeur de France au Cameroun, l’Ambassadeur du Japon et la Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Son intervention était précédée de celles des responsables ci-après :
Achile Nestor Basahag, président du comité de pilotage du PSSFP, présentant le rapport de mise en œuvre de l’accord de coopération qui a lié Expertise France au ministère camerounais des finances dont l’opérateur était le PSSFP et qui a abouti résultats ci-après :
Il a par la suite transmis au Ministre des Finances, la doléance des auditeurs de la 1ère promotion des Masters en Finances Publiques, arrivés en fin de formation et se rapportant au souhait que leur cuvée porte pour nom de baptême, La Promotion Alamine Ousmane Mey.
Joëlle Loyer, directrice adjointe au Pôle gouvernance économique et financière d’Expertise France, rappelant les effets incitatifs de la coopération avec le Cameroun, lesquels ont justifié la mobilisation par Expertise France des participants venant d’Afrique de l’Ouest, du Maghreb et des Caraïbes a commencé par exprimer sa compassion au peuple camerounais, pour le tragique accident ferroviaire d’Eséka et a poursuivi en présentant l’institution qu’elle représente (Expertise France) et son champ d’intervention. Elle dira en substance que l’ancienne ADETEF devenue en partie aujourd’hui le Pôle gouvernance économique et financière d’Expertise France intervient dans le renforcement des capacités des acteurs et autres institutions en charge de la gestion des finances publiques à travers le monde. Elle a enfin souhaité que les échanges puissent enrichir les réflexions des administrations des finances qui ont besoin de renforcer leur capacité en vue de conduire les réformes tant dans le domaine des dépenses publiques que de la mobilisation des ressources domestiques.
Dans son discours d’ouverture, le ministre camerounais des Finances, Alamine Ousmane Mey, a invité l’assistance à observer une minute de silence en mémoire des camerounais décédés dans le tragique accident ferroviaire d’Eséka. Il est revenu sur la dynamique des réformes engagées dans le système des finances publiques des pays francophones et a retracé la genèse de la présente Conférence en relevant la pertinence d’un tel cadre de concertation, qui intervient au lendemain de la réunion du réseau des ministres francophones des finances tenue le 06 octobre 2016 à Washington au cours de laquelle les questions relatives au financement du développement ont été abordées. Il a souligné que de telles préoccupations imposent la mobilisation des acteurs significatifs parmi lesquels, les institutions dont la raison d’être est l’actualisation des capacités des hommes et des femmes qui doivent assumer l’avenir des pays. Faisant suite à la sollicitation de la 1ère promotion des auditeurs du Programme Supérieur de Spécialisation en Finances Publiques, Alamine Ousmane Mey, a humblement accepté que cette promotion porte son nom. Il a terminé son discours en souhaitant que son propos inspire, au-delà de la Conférence, une densification de la réflexion sur le système des finances publiques des pays francophones.
Le format des travaux s’est orienté vers quatre (04) sessions d’exposés suivis d’ateliers – débats sur les thèmes retenus pour la conférence.
Elle a démarré par un exposé théorique sur la présentation par Monsieur Achile Nestor Basahag, président du comité de pilotage du PSSFP, d’un dispositif de formation en finances publiques qui intègre la formation initiale, la formation continue, la recherche et la consultance, lequel a été suivi de la première table ronde qui réunissait autour du modérateur Henri Séverin Assembe (Cameroun), un panel constitué de : Joseph Montgérard (Haïti), Abdelkader Labbaoui (Tunisie), Pr Bamba N’galadjo (Cote d’Ivoire), Gervais Ilunga Banza (RDC). Ces derniers ont présenté les dispositifs de formation qui existent dans leurs différents pays ainsi que leur positionnement dans l’environnement des finances publiques au sein de leur pays.
Plusieurs échanges ont meublés la discussion et l’on pouvait retenir que les Instituts de formation, par la constance de leur mission portée sur le renforcement des capacités des acteurs des finances publiques, se positionnent comme des agents majeurs du dispositif de modernisation des capacités dans les Etats. Ils s’inscrivent tous dans au moins un des créneaux ci-après :
Au plan fonctionnel, ils disposent d’une personnalité juridique (Maroc, Tunisie, RDC), sont des structures hybrides entre l’Université et les Administrations (Cameroun, Côte d’Ivoire) ou sont tout simplement logées au sein des administrations des finances. En fonction des objectifs qui leur sont fixés et de leur activité au quotidien, leur niveau de recrutement et de sortie ne sont pas identique tout autant que les parcours de formation sont différenciés.
Au sujet de la session N°01, les participants ont formulé les recommandations ci-après :
La session N°02 s’est ouverte par deux exposés introductifs suivis d’une table-ronde. Pour celle-ci, l’exposé N°01 était relatif à l’intérêt du e-learning dans les stratégies de développement des instituts de finances publiques présenté par Quentin Gouzien (Pôle régional Dakar) et l’exposé N°02 axé sur les enjeux de cyber-sécurité dans la mutualisation des dispositifs de formation en finances publiques présenté par David Wanguè (CENADI – Cameroun).
Les panélistes à la table-ronde étaient : Ousmane Kolie(Banque Mondiale),Hervé Grosskopf (DGFIP - France), Ahmadou Yaro (ENAREF- Burkina Faso), Ernest Tatsabi (Gabon). Réunis autour de Gédéon Adjomo (Cameroun), les panélistes ont eu à présenter les axes stratégiques à mettre en œuvre pour développer les institutions de formation en finances publiques, notamment la formation en ligne. Il s’est agi notamment de relever l’importance de ce type de formation, ainsi que ses conditions de réussite. La réflexion s’est étendue à la maitrise des risques liés à la mutualisation des dispositifs de formation à travers les systèmes informatiques. Enfin, il a fallu questionner les mécanismes de financement et le dispositif d’évaluation.
Les intervenants dans leurs échanges sont revenus sur les expériences de développement des dispositifs régionaux de formation, avec une focalisation sur l’ENAREF au Burkina Faso et de l’IEF au Gabon. L’on a pu noter que le développement des dispositifs de formation demande d’importants moyens financiers. Depuis quelques années pour le cas de l’Afrique Centrale, la CEMAC diminue sa contribution au financement de l’IEF. Il s’est avéré utile aujourd’hui, de travailler à l’émergence d’un modèle économique soutenable de ces institutions qui intègrent les préoccupations nationales, sous régionales, régionales et internationales.
Concernant le financement, il y’a lieu de retenir que de nombreuses initiatives des instituts de formation dans le domaine des finances publiques ont été appuyées par les partenaires techniques et financiers. On pourrait citer les financements de la Banque Mondiale au profit de l’African Capacity Building Foundation (ACBF) basé à Hararé, des financements à la formation doctorale en sciences économiques pour l’Afrique francophone au sud du Sahara (DEA PTCI - Programme de troisième cycle interuniversitaire crée en mai 1992) ; l’appui de la Coopération française pour la création de l’Institut des Finances en Côte d’Ivoire et du Programme Supérieur de Spécialisation en Finances Publiques du Cameroun ;la plateforme e-learning, initiative conjointe portée par le pôle régional de Dakar PNUD, la Banque Mondiale et d’autres partenaires à la demande des commissions de la CEMAC et de l’UEMOA.
Par ailleurs, il est tout à fait intéressant de savoir que les financements par les partenaires techniques et financiers, notamment la Banque Mondiale s’orientent de moins en moins vers les bâtiments abritant des écoles de formation mais davantage vers l’ingénierie de la formation (modules de formation, E-learning ...).
Enfin sur ce deuxième panel, la nécessité d’évaluer les structures de formation et les programmes de formation a été relevée. Tout cela a débouché sur des recommandations ci-après :
Cette session a commencé par un exposé présenté par Georges Diffo (Banque des Etats de l’Afrique Centrale -Cameroun). Dans son propos, il s’est agi de savoir quelles orientations donner à la recherche en finances publiques. De cette présentation, il ressort que l’activité de recherche dans le domaine de l’administration publique se distingue de celle effectuée dans les centres de recherche universitaires en ce sens que cette dernière est axée sur la recherche appliquée, par opposition à la recherche fondamentale, dans les domaines économique et financier.
La table-ronde qui a suivi a regroupé autour d’Isabelle Vandiedonck (Expertise France), les experts ci-après : Virginie Ma Dupont (IGPDE-France) ; Mathieu Mebenga (Cameroun) ; Diawara Bamba (Guinée Conakry) et Djimadoum Ngarastam (Tchad).
L’une des idées force dégagée de cette session était que les structures de formation et de recherche dans ce domaine s’attèlent à éclairer les pouvoirs publics dans la prise de décision en matière de politique budgétaire et monétaire, de gestion de la dette publique et de gestion de la trésorerie, etc. qui sont les principaux domaines des finances publiques. La principale recommandation formulée a été :
La quatrième et dernière session a vu Joëlle Loyer (Expertise France) dérouler un exposé sur l’expérience de création d’un réseau des écoles et instituts de Gouvernance en Afrique du nord et au Moyen-Orient, suivi de la dernière table-ronde. Celle-ci a réuni ; Jean Claude Mbarga (président des anciens auditeurs du PSSFP) ; Bayaro Tchao Badibalaki (TOGO) Abdelkader Labbaoui (DG de l’ENF - Tunisie) et Ouahbia Hamdaoui (IDF - Maroc).
Autour de Laurent Grave (DGFIP - France), les panélistes ont eu à échanger sur comment mettre en place un réseau de structures de formation en finances publiques dans les pays francophones, les étapes et les conditions de réussite ?
L’idée majeure exprimée au cours de ce débat est l’initiative de créer un réseau des Instituts des Finances Publiques des pays francophones. Les intervenants ont souligné l’importance de tel réseau qui pourra servir d’outil de mutualisation des expériences, d’échanges entre les pays et de soutien aux coopérations bilatérales, régionales ou multilatérales. Il s’agit d’une initiative volontariste fondée sur la bonne volonté des membres à s’impliquer dans sa mise en place et à son déploiement. A ce sujet, les participants ont formulé les recommandations ci-après :
La cérémonie de clôture de la 1ère Conférence Francophone des Instituts des Finances Publiques a été présidée par le Secrétaire général du Ministère des Finances, Gilbert Didier Edoa, en présence de Sylvester Moh Tanghongo, Directeur du Trésor, de la Coopération Financière et Monétaire. La restitution des travaux faite par Eric Vincent Banock Bambock a été suivie du discours de clôture du Secrétaire général du Ministère des Finances, représentant le Ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey.
Aurevoir Yaoundé 2016, bonjour Rabat/Marrackech 2017.
La 1ère Conférence Francophone des Instituts de Finances Publiques, tenue à Yaoundé, s’est déroulée à la grande satisfaction des parties prenantes. Il s’est dégagé une constante concernant la volonté des parties prenantes à développer des espaces de partage d’expériences, de mutualisation des efforts et d’aménagement de cadres partagés de coopération.
Les actes de la conférence seront produits plus tard et reviendront amplement sur le détail des communications présentées.
Fait à Yaoundé, le 27 Octobre 2016
Annexes :
Conférence francophone des instituts des finances publiques
Réformes des finances publiques et besoins
de renforcement des capacités
Yaoundé, du 25 au 27 Octobre 2016
Contexte
Depuis 2013, le Programme Supérieur de Spécialisation en Finances Publiques (PSSFP) du Cameroun accompagne l’administration des finances et les administrations sectorielles dans la mise en place des réformes des finances publiques. Il est né d’un partenariat entre le Ministère des Finances, le Ministère de l’Enseignement Supérieur du Cameroun et l’Université de Yaoundé II, pour répondre à un besoin de renforcement institutionnel des capacités des administrations en finances publiques.
Fort de son d’expérience de soutien à la création d’instituts des finances au Liban, en Jordanie, en Palestine, en Serbie et en Côte d’Ivoire, Expertise France a apporté son appui au PSSFP depuis 2014.
Le PSSFP et Expertise France organisent un colloque international sur les instituts des finances francophones afin d’échanger sur les expériences conduites dans les pays et capitaliser sur les meilleures pratiques nationales et régionales.
Ce colloque est prévu sur 2 jours à Yaoundé et s’articule autour de 4 thématiques suivies de débats avec les participants.
Objectifs du colloque
Thèmes abordés
Le colloque aura pour thème principal « Réformes des finances publiques et besoins
de renforcement des capacités », et abordera quatre sous thèmes, à savoir :
Langue
Les travaux se dérouleront en langue française.
Résultats attendus
PROGRAMME
Le colloque comprend une demi-journée d’accueil et deux jours de travail. Les quatre thèmes seront traités sous forme de table ronde.
Mardi 25 Octobre |
Accueil des délégations, transfert à l’hôtel.
19h00 : Cocktail de bienvenue
Mercredi 26 Octobre |
10h- 11h |
Cérémonie d’ouverture Allocution par M. Achille Basahag, Président du Comité de Pilotage du PSSFP Allocution de Mme Joëlle LOYER, Directrice adjointe au pôle Gouvernance Economique et Financière de l’agence Expertise France Allocution de son Excellence Gilles Thibault, Ambassadeur de France au Cameroun Allocution par M Paul TASONG, Commissaire de la CEMAC, Cameroun Allocution par son Excellence ALAMINE OUSMANE MEY, Ministre des Finances, Cameroun |
11h – 11h30 : Pause-Café
11h30 - 13h |
Thème 1 – LE ROLE ET LE POSITIONNEMENT DES INSTITUTS DES FINANCES PUBLIQUES DANS L’ESPACE FRANCOPHONE. - Comment identifier et évaluer les besoins en formation pour la mise en œuvre des réformes de finances publiques ? - Quels types de dispositif de formation en finances publiques mettre en place ? République Démocratique du Congo - Présentation de l’expérience de création d’un centre de formation en finances publiques en articulation avec les instituts de formation existants. Haïti – Les besoins en formation dans un pays en reconstruction. Côte d’Ivoire – Institut des finances – Positionnement des Instituts de finance au sein de l’administration. Cameroun – PSSFP – Présentation de formations qualifiantes en finances publiques. |
Modérateur : Expertise France
13h-14h30 : Pause déjeuner
14h30 - 16h |
Thème 2 – DISPOSITIFS ET DOMAINES DE FORMATION ET DE RECHERCHE. - Quels périmètres fonctionnels (outils) ? - Quelles cibles (ministères, état, collectivités locales …) - Quel avenir pour les formations régionales ? Tunisie – La politique générale de formation au sein du ministère des finances : le rôle de l’ENF. Gabon – IEF – Offre régionale au sein de l’Afrique centrale de formation. France –IGPDE – Présentation d’offre de formation continue et recherche. Cameroun – PSSFP – Domaines de recherches. |
Modérateur : CEMAC
16h30- 18h |
Thème 3 – LES ENJEUX ET DEVELOPPEMENT DES INSTITUTS DES FINANCES PUBLIQUES. - Quels moyens humains et techniques ? - Quels financements ? - Quelle efficacité, quelle efficience ? - Comment évaluer les actions ?
Sénégal – Pôle régional de Dakar - De l’intérêt du e-learning. ENAREF – Présentation du fonctionnement de la certification ISO. France - Evaluation des formations et des instituts. Banque Mondiale – Présentation des différents financements multi bailleurs. |
Modérateur : Cameroun
Jeudi 27 Octobre |
09h30- 11h |
Thème 4 –MUTUALISATION ET SYNERGIES. - Quelle offre de formation externe? - Comment partager les informations ? - Quelles réponses aux attentes des bailleurs ? Maroc – Les synergies entre les différentes structures de formation. Cameroun – Président Association des anciens élèves formés en Finances publiques – capitalisation des formations. Cameroun – Président des auditeurs du PSSFP- La mutualisation. Liban – GIF MENA – Réseau des Instituts. Fonds Monétaire International – Convergence des besoins dans les pays francophones. |
Modérateur : UEMOA
11h30 - 13h00 |
Quel réseau des instituts francophone des finances, pour quels résultats ?
13h - 14h30 : Déjeuner Clôture des travaux. - Restitution générale sur les quatre thèmes abordés, produit par le secrétariat technique.
|
16h – Fin de journée : Départ des délégations
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Justine TOUBOULIC Assistante de projet Pôle Gouvernance économique et financière +33 (0)1 70 82 73 13 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. " width="265" height="250" />CONTACTS
Pour le PSSFP
Henri-Séverin ASSEMBE
Pôle prospective, Coopération, Communication et Formation
+(237) 699 27 15 15 / +(237) 222 22 00 49
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